Text Box: L’INTERVIEW DU PRESIDENT DE LA FIE

 

                                                                                                                                                                   

 

 

 

peut vous paraître un peu long, néanmoins je vous encourage à ne pas trop sauter de paragraphes. Vous apprendrez nombre de choses intéressantes sur l’avenir de l’escrime. Vous saurez tout également sur le rapport de ce sport et des Jeux olympiques. Courage!

 

 

Text Box: ENTRETIEN AVEC RENÉ ROCH

 

                                                                                    

 

La politique de la FIE, les Jeux olympiques, le développement de l’escrime, les négociations avec le CIO, les grandes réformes, les écoles internationales, l’évolution du fleuret, Lisbonne 2002, Athènes 2004.

 

 

·      Une des grandes difficultés auxquelles vous avez eu à faire face au cours de ces derniers mois concerne bien évidement le programme olympique. A Atlanta et à Sydney, l’escrime bénéficiait de dix épreuves individuelles et par équipes... René Roch: Je rappelle à cet égard qu’à mon arrivée à la tête de la FIE en 1992, nous n’avions que huit épreuves, c’est-à-dire quatre armes: fleuret masculin, fleuret féminin, épée masculine, sabre masculin. On l’oublie un peu trop souvent. Il fallait faire admettre l’épée féminine au programme olympique - ce qui, déjà, n’était pas gagné d’avance. Le président du CIO de l’époque, Juan Antonio Samaranch, parlait de lutter contre le gigantisme en mettant un terme à l’inflation d’épreuves. Dès l’année qui a suivi les Jeux de Barcelone, nous avons eu des discussions très serrées avec les principaux dirigeants du Comité international olympique et nous avons fini par obtenir satisfaction. L’épée féminine a été présente à Atlanta, à la satisfaction générale et il ne viendrait aujourd’hui à l’idée de personne de discuter du bien-fondé du combat que nous avons mené et de la raison d’être de cette arme aux Jeux olympiques.

 

·       C’est parallèlement que le sabre féminin est apparu, puis s’est développé...René Roch:

Nous avons tout de suite accompagné le mouvement. En 1998, une première compétition pour les juniors a été organisée à Dijon. La présence de nombreuses nations, la qualité technique tout à fait convenable des participantes nous a conduits à inscrire le sabre féminin au programme des championnats du monde de Séoul à l’automne 1999. C’était aussi l’occasion de démontrer à tous que nous étions en pointe sur la parité qui était au coeur des débats politiques et que le président Samaranch expliquait vouloir absolument instaurer rapidement aux Jeux olympiques. C’est à ce moment-là que j’ai demandé l’introduction du sabre féminin, avec bien sûr une épreuve individuelle et une autre par équipe, et 40 places de plus aux Jeux olympiques. Ce qui correspondait précisément à une arme de plus puisque chaque arme disposait de 40 places.

 

 

 

·       Quand le CIO vous a vu revenir à la charge quelques années seulement après avoir bataillé pour l’épée féminine, comment se sont passées les négociations? René Roch: Elles ont été relativement difficiles. En premier lieu avec la commission ad-hoc qui a été créée et dont le président est l’Italien Carraro, président de la Fédération italienne de football. En qualité, il considère que les sports d’équipes sont des sports de ballon. On ne s’étonnera pas que, dans un premier temps, il se soit opposé à me donner des places supplémentaires et des médailles supplémentaires pour le sabre féminin par équipes. Ceci a été avalisé ensuite par le CIO qui a confirmé l’entrée du sabre féminin, nous a remerciés de tenir à respecter la parité, mais, pour le reste, nous a opposé une fin de non-recevoir. La décision a été prise en septembre 2001. En résumé, le CIO nous disait: débrouillez-vous avec ce que vous avez.

 

·       Pas plus de dix épreuves, pas plus de participants! Que pouviez-vous faire? René Roch: A partir de là, j’ai rencontré le président Rogge qui venait de succéder à Juan Antonio Samaranch. J’ai insisté auprès de lui aux Jeux méditerranéens à Tunis. Il m’a objecté que c’était une règle pour le CIO, pour les Jeux de 2004, et que ce n’était pas une règle spéciale pour la Fédération internationale d’escrime. Il entendait même réduire, m’a-t-il dit, la participation de certains sports dont l’athlétisme et la natation qui n’ont d’ailleurs pas obtenu les épreuves supplémentaires que leurs Fédérations internationales demandaient. Tous sports confondus, Jacques Rogge a donné comme consigne impérative de limiter à 10 000 le nombre de places à Athènes où se pose, en outre, un autre problème: où loger un nombre important d’officiels pour 2004.

 

·      Le président du CIO a répété ces propos devant la presse internationale et devant le représentant des escrimeurs, Ralf Bissdorf, aux Championnats du monde de Nîmes. René Roch: Absolument. Du reste, M. Bissdorf a posé la question publiquement à M. Rogge qui lui a confirmé sa position. C’est un échange direct qui a eu le mérite d’être clair, et devant témoins.

 

 

«Lorsque j’ai pris en mains les destinées de la FIE, l’escrime était menacée de disparaître du programme olympique. Il a fallu se battre. Aujourd’hui, notre présence aux Jeux olympiques n’est plus contestée, à condition que notre sport continue à évoluer».

 

 

·      Pour Athènes, notre hypothèse de travail consiste à organiser une épreuve par armes en équipes-relais comme auparavant avec participation hommes et femmes (deux hommes, deux femmes). Ce qui ferait trois épreuves par équipes puisque nous avons trois armes. Plus une quatrième épreuve par équipes-relais (pour arriver à un total de dix épreuves) de 6 tireurs, un par arme. Formule qui a déjà été expérimentée dans diverses compétitions comme les Supermasters. Cette solution offre l’intérêt de n’éliminer personne -c’est ce que nous avons souhaité-, d’avoir une parité totale et de permettre une meilleure universalisation de notre sport. Après d’innombrables discussions et réunions, c’est l’objectif que nous privilégions, celui auquel le CIO semble prêt à souscrire.

 

·      Faut-il déduire de toutes ces difficultés que la place de l’escrime aux Jeux olympiques demeure encore instable? René Roch: Vous savez, rien n’est jamais définitivement acquis. Il faut toujours savoir se remettre en question afin de se prémunir de toutes mauvaises surprises. Lorsque j’ai

 

pris en mains les destinées de la FIE, beaucoup de dirigeants du sport olympique étaient désireux de tracer une croix sur l’escrime: pas assez moderne, pas assez professionnelle, pas assez médiatique. Il faut s’en souvenir, nous avons passé de mauvais moments. L’escrime était menacée de disparaître du programme olympique et, surtout, les équipes étaient condamnées. Il a fallu se battre. Je ne compte plus les discussions que j’ai eues avec le président Samaranch. J’ai dû lui promettre l’amélioration de la présentation de notre sport, ce que nous avons fait. Il reste à ne pas nous endormir. Il y a eu, malheureusement, une opposition de certains au port du masque à visière transparente alors qu’il s’est avéré, puisqu’un certain nombre de tireurs l’ont porté, qu’il était absolument sûr et sans contre-indication médicale.

 

·       Sur ce plan, quels ont été les grandes réussites de la FIE depuis 1992? René Roch: En ce qui concerne la modernisation de l’escrime, il ne faut pas oublier que nos  Jeux olympiques de Barcelone ont été une très mauvaise propagande. Nous n’avions pas d’horaires. Le premier jour, nous avons fini à 1 heure du matin, avec le système des poules, plus le repêchage. Le lendemain, en revanche, nous avons terminé à 17 heures. Quand M. Samaranch est arrivé, tout était terminé. Depuis, l’escrime a opéré une petite révolution. Aux Jeux olympiques, c’est l’élimination directe dès le premier tour, avec un horaire précis pour tous les matches, ce qui permet de connaître à l’avance, le nom des tireurs sur chaque piste et aux tireurs de se préparer dans de bonnes conditions. Par ailleurs, alors que nous avions entre 20 et 30 pistes à Barcelone et que les spectateurs ne savaient pas où donner de la tête, nous n’avons plus maintenant que quatre pistes principales et une piste finale. A Sydney, il y a même eu la possibilité d’avoir des caméras de télévision pour les quatre pistes, ce qui a permis de retransmettre les matches dès les tableaux de trente-deux. Nous habillons les arbitres. Les gestes des arbitres sont codifiés - à cet égard, Arthur Cramer a fait du très bon travail. La lampe s’allume du côté de celui qui touche et non plus de celui qui est touché. Pareil pour le score. On a supprimé les haltes au terrain. Au sabre, la lampe blanche et la flèche ont été supprimées et chacun reconnaît que cela a beaucoup apporté à cette arme. Et la grande nouveauté, qui fait maintenant l’unanimité après avoir soulevé bien des controverses, c’est le match par équipes par relais. On a fait tellement de choses!

 

·       En attendant, deux problèmes demeurent qui, pour le moment, ne font pas l’unanimité: le masque transparent - vous l’avez dit - et l’appareil sans fil dont on parle depuis longtemps mais dont l’adoption semble sans cesse repoussée. René Roch: Le masque transparent n’a pas été rendu obligatoire parce que certains pays ont trouvé que c’était trop coûteux de changer tous les masques. Nous attendons d’avoir un masque qui pourrait être un peu moins cher. Il est toutefois évident que la FIE n’investira plus d’argent sur le masque transparent étant donné que celui qui est proposé actuellement est au point. Pour ce qui est de l’appareil sans fil, nous l’utiliserons cette année pour des grands prix au sabre. Il ne faut pas oublier également que, sans les lampes blanches, cet appareil sans fil permettra de tirer sans piste métallique. Il en résultera une économie de 50 % sur le matériel d’escrime. C’est énorme.

 

·       Comment comptez-vous alors empêcher à l’avenir des tireurs d’avoir une attitude aussi négative que les Estoniens et les Hongrois lors de la finale à l’épée par équipes des derniers championnats du monde? René Roch: Leur parti-pris d’anti-jeu a été d’autant plus catastrophique que cela se déroulait sous les yeux de Jacques Rogge. Il serait bon que les dirigeants, les tireurs et leurs entraîneurs prennent leurs responsabilités. Au congrès de La Havane, nous avons voté des mesures. Si l’arbitre constate qu’il y a passivité, il arrête le match. Il donne un avertissement. Si ça continue, on passe à la deuxième reprise. Et si ça continue encore: dernière minute. On va faire l’expérience. Ensuite, on verra.

 

 

 

·       Pour le reste, comment se présentent les championnats du monde 2002 au Portugal? René Roch: Ils ont été retardés d’une semaine pour avoir lieu, en principe, du 19 au 26 août. Les télévisions nous téléphonent pour nous dire que ce n’est pas très bon du point de vue de l’audience. Notre sponsor principal - Tissot - est extrêmement réticent. C’est une période où les gens ne sont pas devant leur écran de télévision. Ils sont en vacances. En comparaison, l’organisation, fin octobre, de nos championnats du monde à Nîmes a été beaucoup plus favorable à une bonne médiatisation de l’escrime. L’année prochaine, à Cuba, ce sera en septembre. Pour 2005, à Turin ou à Leipzig, je souhaite que cela revienne en octobre comme je l’ai toujours préconisé.

 

 

 

Text Box: UN CONGRÈS CONSTRUCTIF

 

                                                                                     

 

 

Ce congrès 2001 de La Havane fera date dans notre sport. Tout d’abord du fait de l’excellente organisation que nous ont procurée nos amis cubains, sans oublier l’accueil chaleureux de la Fédération cubaine et du président du Comité olympique, Monsieur José Ramon Fernandez. Je suis persuadé que chacun d’entre nous gardera un souvenir inoubliable de cette manifestation.

 

Nous avons dû décider de l’avenir du sabre féminin et de son avenir aux J.O. Là aussi, nous nous sommes déterminés en fonction du principe que j’avais déjà évoqué avec le président Jacques Rogge, étant entendu qu’en aucune manière, nous ne pouvions avoir plus de dix médailles et plus de deux cents places.

 

1. Souhaitons- nous introduire le sabre féminin en 2004? La réponse a été oui.

 

2. Souhaitons-nous la parité homme-femme aux JO? La réponse a été oui.

 

3. Souhaitons-nous ne pas privilégier une arme plutôt qu’une autre? La réponse a été oui.

 

Ainsi la décision du Congrès d’accepter la constitution d’équipes par arme (deux hommes, deux femmes) coulait de source et c’est donc d’une manière parfaitement logique que cette proposition a été votée.

 

Je comprends parfaitement que les équipes de trois favorisent les «grands» pays à l’épreuve individuelle, puisque certains tireurs de ces pays ne se seraient pas qualifiés par le classement Coupe du monde. Il faut, pour l’avenir de notre sport, plus de justice et de générosité.

 

Autre point important qui a été débattu et qui en quelque sorte rejoint l’aspect universel de notre sport: l’amélioration de l’arbitrage et la compréhension des décisions par le public.

 

Nous vivons actuellement le scandale de Salt Lake City en patinage artistique. Ce scandale n’est pas nouveau, et si dans notre sport nous n’avons pas à déplorer de telles «anomalies», il n’en demeure pas moins que le caractère subjectif des décisions de nos arbitres aux armes conventionnelles risque de donner une mauvaise image de l’escrime voire révolter et dégoûter les jeunes escrimeurs. Nous constatons très souvent que l’action offensive n’est pas toujours perçue de

 

 

la même manière par le tireur, l’arbitre et le public. C’est pourquoi nous voulons préciser la «convention» car nous pensons que l’imprécision concernant le temps d’escrime était valable au XIXe siècle (il y avait déjà beaucoup de discussions) mais n’est plus valable au XXIe siècle. C’est la raison pour laquelle nous faisons des essais auxquels participent le représentant des athlètes, des maîtres de grand renom et des entraîneurs. Ces essais devront permettre d’adopter un temps de blocage des lampes, acceptable par tous. J’ajouterai que pour la première fois, une décision sera prise à la suite d’une étude sérieuse, car rappelons-nous qu’il y a peu de temps, le temps de blocage au fleuret était de deux secondes puis réduit dernièrement à 700 millisecondes et à 350 millisecondes au sabre sans aucune raison pertinente.

 

Ceci permettra à l’arbitre de donner toujours raison à l’attaque lorsque les deux lampes seront allumées. Il est également nécessaire d’arrêter la dérive du fleuret qui devient de la petite épée, mêlée de coups de sabre et dont la surface de validité des coups est la même qu’à l’épée, puisque l’allumage de la lampe de couleur ou de la lampe blanche arrête le combat. Nous offrons actuellement une prime à l’imprécision des tireurs et je comprends que ceux-ci ne voient pas la nécessité d’allonger le bras au commencement d’une attaque. Nous souhaitons donc pénaliser l’imprécision, la course sur la piste et les coups de pêche au lancer. D’où les essais en supprimant la lampe blanche, la passe avant et en augmentant le temps d’impact.

 

Bien évidemment, je comprends les tireurs des «vieux» pays d’escrime qui ont participé à cette dérive et qui ne souhaitent pas devoir changer leurs mauvaises habitudes, mais si nous voulons maintenir nos trois armes, il est impératif de les différencier et de redonner à nos tireurs le goût de la conversation qui était l’apanage du fleuret.

 

Notre sport bénéficie d’une aura exceptionnelle. Le Président Rogge nous reconnaît un certain droit traditionnel et m’a donné des certitudes pour 2008. L’organisation de nos compétitions s’améliore. Notre arbitrage est plus universel. La pratique du sabre a été très nettement améliorée grâce à la bonne volonté des sabreurs. Permettez-moi d’espérer pouvoir compter sur la bonne volonté de tous et plus particulièrement de nos fleurettistes, dont je comprends parfaitement l’importance de l’effort que nous leur demandons.

 

Le Congrès a accepté le principe des modifications. Tous ensemble, essayons de trouver des solutions constructives.

 

 

 

 

 

RELEVÉ RAPIDE DE QUELQUES DÉCISIONS DU CONGRÈS 2001

 

ADMINISTRATIF:

 

La date des Championnats du Monde 2002 à Lisbonne sera légèrement modifiée en raison de problèmes de télévision (date présumée 19 au 26 août).

 

L’organisation des Championnats du Monde juniors/cadets 2003 a été accordée à la ville de Trapani (ITA). La date exacte reste encore à déterminer, mais sera située entre le 1er et le 15 avril.

 

L’organisation des Championnats du Monde 2003 a été accordée à la ville de La Havane (CUB). La date exacte reste encore à déterminer, mais sera située entre la 1re et la 3e semaine de septembre.

 

Commission des athlètes: les fédérations nationales pourront présenter des candidatures supplémentaires (à l’épée féminine, fleuret masculin, fleuret féminin et sabre féminin), afin que le

 

Comité Exécutif puisse effectuer des désignations en vue de compléter la commission. Date limite de réception des candidatures 28 février 2002.

 

STATUTS

 

Le président de la FIE ne peut avoir aucune fonction quelle qu’elle soit au sein de sa fédération nationale. Application pour le Congrès 2004.

 

L’ensemble des membres du Bureau, tel que le définit l’article 5.2.2, en raison des missions officielles qui leurs sont confiées, sont écartés de tous les autres postes dans les compétitions officielles de la FIE, à l’exception de la surveillance du protocole. Applications pour le Congrès 2004.

 

Un membre du Comité exécutif, élu à ce titre, ne peut pas être président d’une confédération de zone. Applications pour le Congrès 2004.

 

RÈGLEMENT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’appareil sans fil sera utilisé dès le tableau de 32, lors des Grands Prix de sabre féminin et masculin de la saison 2001-2002. Application 1er janvier 2002.

 

Le sabre féminin ayant été admis aux Jeux olympiques, le Congrès a adopté la proposition no 1 de la Commission des règles spéciales concernant les épreuves:

 

- 6 épreuves individuelles;

 

- 3 épreuves par équipe (fleuret, épée, sabre) avec 2 escrimeurs et 2 escrimeuses dans chaque arme); il pourrait y avoir tirage au sort pour le placement des tireurs;

 

- 1 épreuve toutes armes (un tireur dans chaque arme, soit 3 escrimeurs et 3 escrimeuses).

 

En conséquence, les épreuves de Coupe du monde seront modifiées pour la saison 2003 - 2004.

 

Masque à visière transparente: Le Congrès de 1999 a adopté le port du masque dans les Coupe du monde et les Championnats du monde, sous réserve qu’il reçoive toutes assurances concernant la sécurité et la respiration des tireurs. La Commission ad hoc qui a été nommée a validé les tests effectués par des laboratoires indépendants de la FIE et a décidé que les masques des Sociétés Negrini, PBT et Leon Paul étaient conformes aux normes de sécurité et médicales. Le Congrès 2001 a décidé que les tireurs pourront utiliser facultativement les masques à visière transparente ci-dessus mentionnés.

 

- Distance entre les combattants lors de la mise en garde: l’arbitre fait placer chacun des deux combattants de telle sorte qu’il touche avec le pied arrière la ligne de mise en garde.

 

- Fleuret: Inversion de la ligne des épaules du bras non - armé en avant de l’épaule du bras armé;

 

- une touche qui arrive en dehors de la surface valable n’est pas enregistrée par l’appareil de signalisation; elle n’est donc pas comptée comme touche; elle n’arrête pas la phrase d’armes et n’annule pas les touches subséquentes;

 

 

- réduction du temps de blocage (à déterminer);

 

- augmentation du temps d’impact (à déterminer);

 

- passe avant, la flèche et tout mouvement en avant en croisant les jambes sont interdits. Toute infraction entraînera les sanctions prévues par les articles t.114, t. 116, et t. 120. La touche éventuellement portée correctement par l’adversaire sera comptée;

 

- utilisation du masque de sabre électrique et donc de le rendre surface valable.

 

Sabre; Le temps pour chaque match en poules et chaque relais est de trois minutes. Application 1er janvier 2002.

 

- un avertissement (carton jaune) immédiat sera donné aux tireurs qui ne respectent pas les normes de la flèche de la lame (1 cm à l’épée, 2 cm au fleuret, 4 cm au sabre) à partir du moment où ils se sont déclarés prêts à tirer. Application 1er janvier 2002.

 

- La chute ne fait plus partie des fautes et n’est donc plus sanctionnée comme telle. Application 1er janvier 2002.

 

- Dans les poules et lors des premières et deuxièmes périodes d’un match en élimination directe, en cas de non-combativité manifeste, l’arbitre avertira oralement les deux escrimeurs; si la non-combativité persiste, l’arbitre dira «Halte» et on procédera directement à la manche suivante, sans minute de repos ni possibilité de consultation avec l’entraîneur. En cas de non-combativité dans la troisième période, l’arbitre dira «Halte» et on procédera directement à une dernière minute, précédée par un tirage au sort pour établir la priorité en cas d’égalité de score à la fin du temps. Application 1er janvier 2002 (l’Assemblée générale aura autorité pour adapter cette décision si nécessaire).

 

- Les matches d’élimination directe ont lieu en 15 touches ou se terminent quand les trois périodes de trois minutes, avec une minute de pause entre les périodes, sont écoulées. Par exception, au sabre, la première période se terminera, soit à l’écoulement des trois minutes, soit lorsque le score d’un des deux tireurs aura atteint 8 touches. Application 1er janvier 2002.

 

- Si un tireur sort de la piste avec un ou deux pieds, l’arbitre donne le commandement de «Halte» et l’adversaire du tireur fautif avance d’un mètre. La touche portée par le tireur qui sort de la piste avec un pied reste valable, si l’action est lancée avant le commandement de «Halte». Quand un des deux tireurs sort de la piste avec deux pieds, seul peut être compté dans ces conditions le coup porté par le tireur qui est resté sur la piste avec au moins un pied, même s’il y a coup double. Application 1er janvier 2002.

 

Le classement officiel junior de la FIE tiendra compte des six meilleurs résultats des épreuves de Coupe du Monde auxquelles le tireur aura participé, dans la limite de 5 sur le même continent, plus les Championnats du Monde, dont les points ont le coefficient multiplicateur de 2.

 

- Augmentation de la surface de publicité de 75 cm2 par logo (4 logos total 300 cm2), extension sur la collerette de la tenue d’escrime. Un croquis sera établi montrant les emplacements et dimensions autorisés. Application 1er janvier 2002.

 

- Les gestes et les mots de l’arbitrage ont été adoptés. De nouveaux croquis devront être joints au Règlement. Application 1er janvier 2002.

 

Source: Escrime Internationale FIE, 3.2002 No 39

 

Textes relevés par Charles Beausire