Text Box: LE MOT DU PRESIDENT

 

                                                                                                          

 

 

 

 

Chers amis,

 

Vous lirez dans ce numéro de nombreux articles concernant les épreuves d’escrime qui auront lieu aux prochains jeux en août 2004 à Athènes. Oui vous avez bien lu, il s’agit du mois le plus chaud où l’on suffoque dans cette belle ville d’Athènes, réputée pour ses embouteillages et sa pollution.

Les travaux indispensables à la bonne marche de ces jeux sont très attardés mais l’on nous promet que tout sera prêt à temps. Espérons et croyons la belle et envoûtante ministre des sports.

Je suis persuadé que les heureux athlètes, entraîneurs et accompagnateurs qui ont été aux jeux de Sydney ne sont pas prêts de retrouver le sérieux, la gentillesse, le calme et l’organisation à Athènes.

 

De nombreuses vagues secouent actuellement notre sport. Elles sont créées par le désir de faire rentrer le sabre féminin (individuel et équipe) dès 2004. Le Comité international olympique n’a rien contre mais n’accepte pas plus de 200 escrimeurs et désire qu’il y ait parité hommes-femmes sur le nombre d’épreuves. Dans le but d’y arriver, la Fédération internationale d’escrime a dans un premier temps proposé d’aligner des équipes mixtes (ce qui aurait avantagé les grandes nations au profit des petites qui ne tirent pas toutes les armes) puis voyant qu’il y avait des oppositions s’est ridiculisée en organisant un tirage au sort qui excluait l’épreuve sabre masculin et fleuret féminin par équipes à Athènes. Comment tirer au sort la carrière sportive d’un compétiteur qui se prépare depuis de nombreuses années et doit faire l’impasse sur son but suprême ? Dès lors il ne se passe pas un week-end sans que des tireurs ne fassent grève lors des compétitions coupe du monde afin de se faire entendre. La grande médiatisation autour de ces conflits nous est néfaste et rebute les maigres sponsors que nous avons eus de la peine à trouver.

 

Les premiers championnats du monde de sabre féminin ont eu lieu à Nîmes en octobre 2001. N’aurait-il pas été plus sage de prendre le temps pour accepter le sabre féminin et repousser la décision aux jeux de Pékin en 2008 lorsqu’on se rappelle que les premiers championnats du monde d’épée féminine avaient eu lieu en 1988 et que ce n’est qu’à Atlanta 8 ans plus tard que cette arme a participé à ses premiers jeux olympiques ?

 

   

P.C.