Après vous avoir rebattu les oreilles sur l’histoire de d’Artagnan, n’êtes-vous pas curieux de connaître son pays de naissance? Eh bien, Auch vous attend.

DANS LES PAS DE D’ARTAGNAN

Sur les traces du plus célèbre des Gascons, découvrez le Gers où l’on cultive toujours, avec panache, un art de vivre légendaire.

Au pied du fameux escalier monumental d’Auch qui déroule ses 370 marches vers les eaux du Gers, la statue de d’Artagnan contemple fièrement son fief, la Gascogne, où il a tant bataillé. Car ce personnage, entré dans l’histoire sous la plume d’Alexandre Dumas, a réellement existé sous le nom de Charles de Batz de Castelmore. Fine lame, bourreau des coeurs et truculent gentilhomme, il fut l’un des plus fougueux cadets de Gascogne avant de devenir mousquetaire du roi.

A Auch, il fait si bon se perdre dans les «pousterles» (ruelles escarpées et moyenâgeuses), autour de la majestueuse cathédrale, qu’on en oublierait presque le charme des doux coteaux gersois alentour. Baignés par une douce lumière, ce sont tous les paysages inchangés de l’époque des mousquetaires que l’on découvre, traversés par de superbes villages, castelnaux, gentilhommières et pigeonniers.

Des décors de cinéma

A Lupiac, tout près du château natal de d’Artagnan, un centre historique illustre sa mémoire. Mannequins de cire, ambiances sonores redonnent corps et âme à ce héros de légende. Et les bastides, souvenirs de la guerre de Cent Ans et chefs-d’oeuvre médiévaux résonnent encore du bruit des cavalcades. Tels des décors de cinéma, elles ont gardé leurs rues tracées au cordeau, leurs halles, leurs arcades et leurs demeures à colombages. Valence-sur-Baïse, Mirande, Gimont, Montréal, Fourcès (seule bastide ronde du Gers) sont parmi les plus belles.

Entre chacune d’elles, les routes caracolent à travers champs. Les crêtes se coiffent d’un village fortifié, du donjon d’un château ou d’une église romane. Visitez Larressingle, «la Carcassonne du Gers», avec ses remparts et ses tours crénelées. Et flânez dans les jardins de l’abbaye de Flaran, dans le cloître de la collégiale de la Romieu ou dans la cathédrale de Condom (pour l’anecdote, voir également le musée du préservatif).

Source: Télé Star

Texte relevé par Charles Beausire